Accord sur l'énergie : des miettes pour les travailleurs !

Début de semaine, un accord fédéral sur les mesures pour contrer l’inflation énergétique est finalement sorti. Sans surprise, il ne répond pas aux exigences de la situation.

Les maigres politiques ponctuelles, comme la prime de 100 euros par foyer ou la prolongation du tarif social, seront vraisemblablement insuffisantes pour entraver la baisse continuelle du pouvoir d’achat d’une majorité de la population. En plus, la mesure évidente consistant à baisser la TVA sur l’énergie n’a pas été retenue, sauf sur l’électricité dont l’importance est moindre du point de vue de l’inflation.

Le gouvernement rejette la faute sur l’Europe, qui n’accepte pas la baisse de TVA sur le mazout. Il ne s’agit que d’une pauvre excuse, puisque rien n’aurait empêché d’aider spécifiquement les foyers se chauffant au mazout, tout en baissant la TVA sur le gaz. Ce sont bien les recettes de l’Etat qui sont principalement en jeu ici.

Les autres grands profiteurs de la situation sont bien sûr les monopoles de l’énergie. Dans un post précédent (https://www.ruptureetrenouveau.be/2021/10/30/les-prix-de-lenergie-ont-atteint-des-sommets-le-cout-de-la-vie-ne-fait-quaugmenter/), nous dénoncions déjà le capital démentiel que la crise leur a permis d’accumuler au détriment des travailleurs. Le fond du problème est là.

Seule notre mobilisation permettra d’arracher autre chose que des mesurettes !

Seule notre unité est à même de faire trembler les grands monopoles capitalistes !