La Première Guerre Civile Révolutionnaire : De 1924 au début de 1926, la révolution chinoise progressa rapidement, avec le prolétariat et la paysannerie en effervescence. En 1925, la manifestation contre le massacre des manifestants du 30 mai par la police britannique à Shanghai se transforma en un mouvement populaire anti-impérialiste impliquant toutes les sections des masses de tout le pays. La Chine était au bord d’une bataille décisive entre la révolution et la contre-révolution.

Cependant, deux déviations rongeaient le PCC. La clique dominante des opportunistes de droite était dirigée par le Secrétaire Général du Parti de l’époque, Chen Duxiu. Il avait pris position sur le fait que la révolution démocratique-bourgeoise devait être dirigée par la bourgeoisie et que le but de la révolution serait de former une république bourgeoise. Selon sa ligne, la bourgeoisie était la seule force démocratique avec laquelle la classe ouvrière devait s’unir. Il ne considérait aucune possibilité de construire une alliance avec la paysannerie. D’autre part, les opportunistes de “gauche” étaient représentés par Zhang Guotao, le chef de la Fédération Chinoise du Travail. Celui-ci ne voyait que la classe ouvrière. Il affirmait que la classe ouvrière était assez forte pour faire la révolution seule. Ainsi, sa clique ignorait également la paysannerie.

En luttant contre ces deux déviations, Mao fit ses premières contributions majeures au développement de la théorie marxiste. En mars 1926, il présenta sa célèbre Analyse des classes de la société chinoise et, en mars 1927, il rendit son Rapport d’enquête sur le mouvement paysan du Hunan. Dans ces travaux, il essaya de répondre aux questions les plus fondamentales de la révolution chinoise. Qui sont les amis et les ennemis de la révolution, qui en est la force dirigeante et qui en sont les alliés fiables et hésitants ? Il soutint que c’était le prolétariat et non la bourgeoisie qui devait mener la révolution. Cependant, le prolétariat ne pourrait pas gagner en se battant seul. Il souligna le rôle de la paysannerie, qui était le plus proche et le plus nombreux allié du prolétariat. Il souligna également que la bourgeoisie nationale était un allié hésitant, son aile droite pouvant devenir ennemie alors que son aile gauche resterait amie de la révolution. Mao présenta également ses idées sur la manière d’organiser les masses, l’établissement d’un gouvernement révolutionnaire et l’organisation des forces armées paysannes. C’était la vision claire de Mao de la direction que les forces révolutionnaires devaient prendre.

C’était l’époque de l’Expédition du Nord, qui fut l’une des parties essentielles de la première phase de la Révolution chinoise – la Première Guerre Civile Révolutionnaire. L’Expédition du Nord était une marche de l’armée révolutionnaire sous la direction du front uni révolutionnaire national (Le Premier Front Uni du Guomindang-PCC). Commençant en juillet 1926 à Guandong dans le sud de la Chine, son objectif était de briser le pouvoir réactionnaire des seigneurs de guerre du Nord dans une guerre révolutionnaire et d’obtenir l’indépendance et l’unité de la Chine. L’Expédition du Nord fut d’abord un succès majeur dans l’ensemble de la Chine du Sud où de nombreux seigneurs de guerres furent défaits ou ralliés. Sous l’influence de l’Expédition du Nord, il y eut une flambée révolutionnaire parmi les paysans. Le prolétariat organisa de nombreuses révoltes armées dans les villes pour coïncider avec l’avancée de l’armée révolutionnaire. Même Shanghai, la plus grande ville industrielle et commerciale de Chine fut libérée en mars 1927 après trois tentatives de soulèvement armés de la part des travailleurs.

Après avoir remporté des victoires importantes, la clique bourgeoise représentée par Tchang Kaï-chek (le principal chef du Guomindang après la mort de Sun Yat-Sen en 1925) brisa le front uni. En avril 1927, des massacres, soutenus par les impérialistes, furent commis sur les cadres communistes dans diverses régions du pays. Au lieu de mobiliser les travailleurs et les paysans contre les réactionnaires du Guomindang, la direction opportuniste de droite, avec à sa tête Chen Duxiu, se soumit à ces derniers. En juillet 1927, une autre clique du Guomindang perpétra des massacres sur les communistes. Cela entraîna la rupture du front uni et la défaite de la Première Guerre Civile Révolutionnaire.

La ligne de droite de Chen Duxiu, dominante tout au long de la Première Guerre Civile Révolutionnaire, était l’une des principales raisons de l’échec de la révolution durant cette période. Bien que Mao ait lutté contre cette ligne droitière, il ne put pas gagner le soutien de la majorité dans le Parti. En fait, lors du Cinquième Congrès National qui se tint durant cette période en avril 1927, Chen réussit même à retirer Mao du Comité Central.

La période de la Deuxième Guerre Civile Révolutionnaire : En août 1927, au début de la période suivante – la période de la Deuxième Guerre Civile Révolutionnaire – Chen Duxiu fut retiré de son poste de Secrétaire Général après une ferme critique de son opportunisme de droite. Mao fut réadmis au Comité Central et fait membre suppléant du Bureau Politique Provisoire qui avait été mis en place. Cependant, en novembre 1927, la critique correcte de la ligne de droite fit place à la domination d’une ligne de “gauche” au sein du Comité central, sous la direction de Qu Qiubai, un camarade intellectuel revenu après avoir suivi une formation en Russie. Cette ligne estima à tort que la révolution chinoise était dans un “essor constant” et appela donc à des soulèvements armés dans de nombreuses villes. La direction critiqua Mao pour avoir préconisé et dirigé un soulèvement paysan et s’être opposé à des soulèvements dans les grandes villes. Il fut donc à nouveau retiré de ses postes. Il fut également évincé du Comité Provincial du Hunan. La ligne de “gauche” entraina de lourdes pertes avant son abandon au mois d’avril 1928.

Le Sixième Congrès du PCC qui se tenait à Moscou en juin 1928 rectifia cette première ligne de “gauche” et adopta une ligne fondamentalement juste, répudiant à la fois les positions de droite et de gauche. Bien que Mao n’ait pu assister au Congrès, celui-ci s’aligna essentiellement sur de nombreux points de sa position. En son absence, il fut de nouveau élu au Comité Central. C’est en mettant en œuvre cette conception et, tout en renforçant l’Armée Rouge après les échecs de l’Expédition du Nord et les soulèvements dans les villes, que Mao apporta sa contribution supplémentaire au développement de la théorie marxiste-léniniste. Il écrivit Pourquoi le pouvoir rouge peut exister en Chine ? en octobre 1928, et la Lutte dans les Monts Chingkang en novembre 1928. Ces travaux historiques fournirent les bases théoriques pour le processus historique de construction et de développement de l’Armée Rouge alors en cours. Mao, à partir d’un petit groupe de combattants ouvriers et paysans, après l’échec de l’insurrection des paysans en 1927, installa la première base dans les montagnes du Chingkang en octobre 1927. Pendant la période de 1927 jusqu’au début de 1930, les zones de soulèvements paysans armés et des bases révolutionnaires rurales augmentèrent progressivement. Beaucoup de groupes de combat sous une direction communiste rejoignirent les forces de Mao. L’Armée rouge atteignit 60 000 soldats et, un peu plus tard, 100 000.

Cependant, les idées “de gauche” commencèrent de nouveau à s’imposer et, à partir de 1930, reprirent la direction du Parti. Deux lignes “de gauche” menées par Li Lisan en 1930 et Wang Ming en 1931-1934 dominèrent le parti et causèrent des dommages incalculables. Li Lisan, en juin 1930, élabora un plan pour organiser des soulèvements armés dans les grandes villes du pays et de concentrer toutes les unités de l’Armée Rouge pour les attaquer. La tentative de mettre en œuvre ce plan entre juin et septembre 1930 entraina de graves pertes ainsi que des demandes émanant de cadres pour sa rectification. Au cours de cette période, Mao mena une attaque contre Changsha, mais battit en retraite pour éviter de lourdes pertes face aux forces supérieures des impérialistes et du Guomindang. Après la retraite, il y eut une répression brutale à Changsha au cours de laquelle Yang Kaihui, la femme de Mao, qui travaillait clandestinement, fut exécutée. Li Lisan fit alors une autocritique lors d’une séance plénière tenue en septembre 1930 et démissionna des postes de direction. Mao et Zhu De (le commandant de l’Armée Rouge) furent admis dans le nouveau Politburo.

Ce Politburo fut cependant contourné par un plébiscite appelé en janvier 1931 par Wang Ming, l’un des membres du groupe des vingt-huit soi-disant “bolcheviks” qui étaient rentrés après la formation en Russie. Ils ne convoquèrent pas Mao et Zhu De pour le plenum, mais les retirèrent, ainsi que d’autres, du Comité Central. En août 1932, Mao fut également retiré de ses postes de secrétaire du Comité du Front et de commissaire politique de l’Armée Rouge. Avec le Parti et l’Armée Rouge totalement contrôlé par la clique de Wang Ming, de nombreuses erreurs furent commises et entraînèrent de graves pertes. Durant cette période, leur attaque principale était portée contre Mao, qui était le représentant de ce qui était selon eux l’opportunisme de droite et le principal danger au sein du Parti. La ligne correcte de Mao était appelée la “ligne des paysans riches”. Des méthodes sectaires et factionnelles furent utilisées par la direction de la ligne “de gauche” pour attaquer non seulement Mao, mais aussi les dirigeants des lignes “de gauche” antérieures, celles de Li Lisan et de Qu Qiubai. Alors que la clique de Wang Ming semait le chaos dans le Parti, Tchang Kaï-chek organisait des campagnes répétées d’encerclement et d’anéantissement contre les zones rouges. Les quatre premières campagnes avaient été vaincues grâce à la la direction de Mao et l’influence de ses principes stratégiques avant que la direction “de gauche” n’ait acquis le contrôle total du Parti et de l’Armée Rouge dans ces zones. Cependant, lorsque les dirigeants “de gauche” s’installèrent dans les zones rouges, leur direction entraina de graves erreurs et une défaite des forces communistes dans la cinquième campagne des forces du Guomindang. Afin de percer l’encerclement de Tchang Kaï-chek et de gagner de nouvelles victoires, il fut décidé à partir d’octobre 1934 d’entreprendre un changement stratégique de l’Armée Rouge qui allait bouleverser le monde entier, changement connu sous le nom de Longue Marche. Mao était alors accompagné de sa nouvelle épouse, He Zizhen, une cadre du parti issue d’une famille paysanne locale de la zone rouge de Kiangsi. Ils s’étaient mariés en 1931, après la mort de l’ancienne femme de Mao, Yang Kaihui. Ils avaient eu deux enfants qui furent laissés en arrière avec des paysans dans la zone rouge du Kiangsi au début de la Longue Marche.

C’est au cours de la Longue Marche, au plenum du PCC à Zunyi, en janvier 1935, que la direction du Parti passa aux mains de Mao et de sa politique. Ce fut un tournant pour la Longue Marche ainsi que pour la Révolution Chinoise. Il fut ensuite décidé de continuer la Longue Marche en direction du nord afin de mieux coordonner le mouvement anti-japonais à l’échelle nationale, qui avait progressé de façon continue depuis l’attaque et l’occupation japonaises du nord-est de la Chine en 1931.

Au cours de la Longue Marche, outre les attaques répétées des troupes du Guomindang, le Parti dut faire face à la ligne de liquidation et de soumission aux seigneurs de guerre dirigée par Zhang Guotao. Deux conférences du Comité Central tenues pendant la Longue Marche défirent la proposition de Zhang Guotao de se retirer dans les zones à fortes minorités nationales du Xinjiang et du Tibet. Il refusa toutefois de suivre la décision du Parti et essaya de former un nouveau Parti Central. Il dirigea une partie de l’Armée Rouge dans une direction différente au cours de laquelle elle fut attaquée et anéantie par les forces du Guomindang. Zhang lui-même devint un traître et rejoignit le Guomindang. La force principale de l’Armée Rouge atteignit sa destination dans la province du Shanxi dans le nord de la Chine en octobre 1935, un an après avoir commencé la Longue Marche. L’Armée Rouge, qui comptait environ 300 000 soldats juste avant le début de la cinquième campagne d’encerclement, avait été réduite à un peu plus de vingt milles hommes. C’est ce noyau qui mit en place la zone du Shanxi-Gansu-Ninghshia (sur les frontières de ces trois provinces du nord de la Chine). Elle devint connue sous le nom de Yenan, le nom de sa capitale. Ce fut la base à partir de laquelle Mao conduisit le Parti et l’Armée Rouge à la victoire en 1945 dans la guerre contre le Japon.

C’est pendant cette période que Mao et He Zizhen divorcèrent en 1938. En avril 1939, il épousa Jiang Qing. Jiang Qing était le nom de Parti de Lan Ping, une actrice de théâtre et de film, qui avait rejoint le Parti en 1933 et déménagé à Yenan en 1937 pour enseigner le drame à l’Académie d’Art et participer aux équipes de propagande qui allaient au contact de la paysannerie. Mao, qui s’intéressait beaucoup à l’art et à la littérature, la rencontra au cours de son travail. Ils tombèrent ensuite amoureux et décidèrent de se marier.

La période de la Guerre de Résistance contre le Japon : Immédiatement après l’achèvement de la Longue Marche, Mao se concentra sur l’adoption et la mise en œuvre d’une nouvelle orientation tactique pour mettre fin à la guerre civile et unir le maximum de forces dans une Guerre de Résistance contre le Japon. Son exposé La tactique contre l’impérialisme japonais fut un développement majeur des tactiques marxistes-léninistes du Front Uni. Cela fut plus tard étoffé dans son rapport de mai 1937 sur Les tâches du Parti Communiste Chinois dans la période de résistance au Japon. En donnant un brillant état des lieux de la phase de développement des contradictions internes et externes de la Chine, Mao expliqua que le changement dans la contradiction principale était causé par l’agression du Japon et que, par conséquent, un changement dans les tactiques du Front Uni était nécessaire pour faire face à la nouvelle situation. Il appela à la formation d’un Front Uni avec le Guomindang afin de chasser les agresseurs japonais. Tchang-Kaï-chek n’accepta cependant pas d’entrer dans un front uni jusqu’à ce qu’il soit forcé de le faire par la propagande du PCC et par la pression de certaines factions dans son propre parti. Il accepta finalement, lorsqu’il fut arrêté en décembre 1936 par deux de ses généraux qui insistaient pour qu’un front uni soit construit avec le PCC. Le Front Uni Anti-Japonais fut mis en place en août 1937.

Au cours de la période de la Guerre de Résistance, Mao dut de nouveau lutter contre des tendances erronées, bien qu’elles ne réussirent pas à grandir suffisamment pour avoir le contrôle sur la direction du Parti et sur sa lutte. La première était une tendance pessimiste à l’assujettissement national présent dans certaines sections du Guomindang du Front Uni. Ces personnes, après quelques défaites infligées par les Japonais, pensaient que les Chinois étaient condamnés à être supprimés et dirigés par les Japonais et d’autres impérialistes. Une faction s’était même préparée à se rendre. D’autre part, il y avait une tendance dans certaines sections du PCC à estimer que, avec l’établissement du Front Uni, il y aurait une victoire rapide sur les Japonais. Ces camarades surestimaient la force du Front Uni et ne voyaient pas le côté réactionnaire de la clique de Tchang-Kaï-chek. Afin de corriger ces théories erronées et de mettre en évidence le meilleur chemin à suivre pendant la guerre, Mao publia en mai 1938 son livre De la Guerre Prolongée qui affirmait que la guerre finirait finalement par une victoire, mais que cette victoire ne serait pas rapide. Il décrivit aussi, dans cet ouvrage comme dans d’autres, les principes militaires de la guerre.

Mao écrivit également divers ouvrages philosophiques pour aider à l’éducation des cadres du Parti et supprimer les effets néfastes des lignes antérieures de droite et de “gauche”. Sur la base de ces écrits, entre 1941 et 1944, une longue Campagne de Rectification fut tenue pour lutter contre les principales erreurs dans le Parti. Cela fut combiné avec des discussions approfondies pour examiner l’histoire du Parti. Zhou Enlai, qui était un camarade de premier plan tout au long de cette période, participa particulièrement à ce processus. Cela conduisit finalement à une répudiation ouverte et complète des lignes erronées précédentes. Cette interprétation fut adoptée dans la Résolution sur certaines questions de l’Histoire de notre Parti au plenum du PCC tenu en avril 1945.

Armé d’une ligne et de tactiques justes, le PCC conduisit les Chinois à la victoire, d’abord dans la Guerre de Résistance contre le Japon, puis contre les réactionnaires dirigés par Tchang-Kaï-chek. D’une force combattante d’un peu plus de vingt mille soldats à la fin de la Longue Marche, l’Armée Rouge atteignit une force totale d’un million d’hommes vers la fin de la guerre anti-japonaise en 1945. Lors du 7ème Congrès du PCC en avril 1945, Mao, dans son Rapport sur le Gouvernement de Coalition, présenta un résumé détaillé de la guerre anti-japonaise et une analyse de la situation internationale et intérieure. Il y formulait un programme spécifique pour la formation d’un gouvernement de coalition avec le Guomindang après la victoire sur les forces japonaises.

La troisième période de la Guerre Civile : Cependant, après la victoire sur les Japonais, TchangKaï-chek, en raison du soutien de l’impérialisme américain et de la supériorité de ses forces militaires, refusa d’accepter la formation d’un gouvernement de coalition sur des termes raisonnables. À cette époque, même Staline voulait que le PCC en arrive à une entente. Il disait qu’il ne devrait pas y avoir de guerre civile et qu’il devrait y avoir une coopération avec Tchang-Kaï-chek pour éviter que la nation chinoise périsse. Néanmoins, le PCC sous Mao poursuivit sa lutte et combattit sous ce qui fut appelé la troisième Guerre Civile Révolutionnaire. S’appuyant sur un soutien total des masses et en particulier de la paysannerie, l’Armée Rouge réussit à changer l’équilibre militaire et à passer en juillet 1947 de la défensive à l’offensive stratégique. En octobre 1949, le PCC remporta, dans un délai de quatre ans, une victoire nationale sur le Guomindang soutenu par les États-Unis.

Alors que la Chine obtenait la victoire, les Marxistes-Léninistes et le prolétariat du monde entier était rempli de joie et de fierté à la formation d’un camp socialiste apparemment invincible englobant un tiers de l’humanité. Mao donna cependant une idée des défis à venir et des dangers de la période qui allait suivre. En 1949, à l’occasion du vingt-huitième anniversaire de la fondation du PCC, dans son discours “De la dictature démocratique populaire”, il déclara : « Vingt-huit années d’existence de notre Parti représente une longue période durant laquelle nous avons accompli une seule chose – nous avons remporté une victoire basique dans la guerre révolutionnaire. Cela appelle à une célébration, parce qu’il s’agit d’une victoire du peuple, car c’est une victoire dans un pays aussi vaste que la Chine. Mais nous avons encore du travail à faire ; pour utiliser l’analogie d’un voyage, notre travail passé n’est que le premier pas d’une longue marche de dix mille. »