Aujourd’hui, c’est le 1er mai, journée au cours de laquelle les ouvriers du monde entier célèbrent leur union fraternelle en tant que classe ! Alors que le capital sème le chaos et la désolation, les prolétaires montrent leur fierté d’appartenir à la grande classe ouvrière et leur volonté de lutter contre toute oppression, contre toute exploitation.

Ce 1er mai se déroule dans un contexte mondial très tendu, marqué par les événements à Gaza. Depuis plus de six mois, le peuple palestinien fait face à une abominable guerre d’extermination menée par les sionistes, ces chiens de l’impérialisme américain. La résistance de nos frères et sœurs palestiniens est exemplaire, et la solidarité internationale au rendez-vous.

Au-delà des événements en Palestine, le contexte mondial est également marqué par le fait que, dans un climat économique morose, les grandes puissances impérialistes s’affrontent de plus en plus violemment pour les débouchés, les marchés et les sphères d’influence, au détriment des peuples ; ce faisant, elles se dirigent dangereusement vers une troisième guerre mondiale.
Ces circonstances ouvrent les yeux aux travailleurs sur les deux mondes qui s’affrontent : d’un côté le monde de l’impérialisme, de l’oppression, de la guerre et de l’esclavage, dominé par le capital, de l’autre le monde de la liberté, de la paix, de la fraternité et de la solidarité incarné par les travailleurs. Plus que jamais, les événements internationaux commandent à tous les opprimés de mettre de côté leurs divisions et de s’unir dans la lutte pour leur monde. Cette nécessité est d’autant plus criante que, partout, la pauvreté et la précarité grandissent ; partout, le niveau de vie des ménages chute continuellement ; partout, les masses laborieuses voient leurs conditions se dégrader rapidement tandis que les milliardaires s’enrichissent chaque jour plus.

Les impérialistes, les élites capitalistes semblent tout-puissants, mais ils ne sont en réalité que des parasites. Qui produit les richesses qu’ils accaparent ? Les ouvriers. Qui fait tourner la société ? Les ouvriers ! C’est leur labeur incessant qui fait vivre et engraisse les parasites capitalistes. Autrement dit, le capital dépend des ouvriers qu’il exploite. Pas étonnant qu’il craigne plus que tout l’éveil de la force ouvrière.

Il revient aux ouvriers conscients et organisés de montrer le chemin à tous les travailleurs exploités, de guider tous les opprimés dans la lutte contre l’impérialisme destructeur, pour une nouvelle société sans exploitation, sans oppression.

Tous ensemble dans la lutte pour notre monde !

Vive le 1er mai et vive la lutte ouvrière ! Intensifions notre travail de construction d’une grande organisation ouvrière et révolutionnaire !