Bolsonaro a récemment déclaré “Je n’aurais jamais imaginé être président mais je crois que c’était la volonté de dieu”. Ou serait-ce la volonté des dieux de la finance, du capital…?

Rappelez-vous, les milieux financiers et économiques sont derrière Bolsonaro depuis sa campagne électorale et ont accueilli avec ferveur son élection.

Rien d’étonnant… Le programme de son gouvernement est réactionnaire, taillé pour l’élite économique, radicalement antisocial : baisse des impôts pour les plus riches, privatisations massives (notamment au profit des entreprises étrangères), déréglementation du marché du travail, destruction de l’environnement dont la forêt amazonienne, etc. Chiffre révélateur, au second tour, Bolsonaro a obtenu la majorité des voix dans 97% des villes les plus riches du Brésil.

Il est en outre à noter que Bolsonaro adopte une posture d’alignement sur l’empire américain (qui est, notamment par le biais d’investissements massifs de ses multinationales, fortement implanté au Brésil) sans toutefois, en dépit de l’apparence que donne son discours, remettre en cause le rapprochement avec l’empire chinois, rapprochement enclenché il y a près de 20 ans (l’empire chinois, premier partenaire commercial du Brésil, s’y implante de plus en plus ; rien qu’en 2017, les entreprises chinoises ont investi près de 10,878 milliards de dollars dans des projets au Brésil).

Un mot pour finir sur le fait que Bolsonaro a systématiquement tâché de séduire les évangélistes du Brésil dont le nombre a explosé ces vingt dernières années et dont 59% ont voté pour Bolsonaro au second tour des élections.

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